Tuto : 5 étapes pour peindre les chenilles de son char en maquette
Ce tuto est une idée données par un de mes potes lors d’une aprèm peinture dans le salon. “Et toi comment tu peins les chenilles d’un char ?”, j’avoue que cette question vient un peu de nulle part. Pas habituelle non plus, mais en fait diablement intéressante !
Les chenilles, on les voit peu sur la maquette comparé au châssis du char ou du véhicule. Elles sont pourtant indispensables et c’est même un élément plutôt agréable à peindre. Simple, c’est relatif. Voici en tout cas une méthode plutôt cool pour y arriver.
Les couleurs nécessaires pour peindre des chenilles de chars et autres véhicules.
Le set Tires & Tracks
A.MIG 7105
Toutes les couleurs nécessaires pour aborder la peinture de maquettes. Du noir satiné, du gris pour le caoutchouc, deux couleurs de rouille et deux couleurs pour les effets de salissures.
Le meilleur set pour s’amuser sur des maquettes
A.MIG 7106
L’un des sets les plus anciens du catalogue de Mig, mais surement le plus indispensable aussi. Toutes les nuances de rouilles sont là, ainsi que le marron chipping qui servira à reproduire des éclats de peintures réaliste.
Etape 1 – La peinture de base
Ici j’ai utilisé du vert olive pour le train de roulement, le même que pour le char.
Les parties en caoutchouc sont peint dans une teinte grise, avec la référence très efficace de AMMO, le Rubber And Tires. C’est cette teintes que j’utilise en base pour toutes les roues et galets de trains de roulement. Un indispensable pour gagner du temps.
Quand aux chenilles, j’ai gardé la sous-couche noire de base.
Etape 2 – La bonne couleur des chenilles.
Pour moi, c’est un marron bien foncé, Dark Tracks chez AMMO. Parce que les chenilles, c’est de l’acier à la base.
Et l’acier rouille VRAIMENT très vite. Rouille sombre car très vieille en général, mais plutot bien conservée donc pas trop orangée.
Bref, c’est aussi pratique pour les effets à venir de partir sur un marron-noir plutot sans histoires et discret.
Etape 2 (suite) – Travailler sur une palette humide.
Voici ma palette de travail pour la couleur. La palette humide est mise à profit pour garder la peinture humide et pour faire les bons mélange.
On voit que j’ai fait quelques ajouts de couleur à cette base Dark Tracks. Assez simple : du vert et du rouge, du noir pour nuancer ici et là. Les patins de chenilles ne rouillent pas de façon uniforme.
Cela dit, vous pouvez très bien rester sur du Dark Tracks sans mélange. J’aime perdre du temps !
Etape 2 (fin) – Les chenilles du char avec leur base.
La couleur a été appliquée au pinceau, diluée mais pas trop. De toute façon, on ne verra pas spécialement les détails (ici assez pauvres sur ce char de wargame) de la chenilles.
Ce n’est pas l’étape la plus croustillante. Cela peut aller très vite, avec le bon pinceau.
Etape 3 – Le brossage à sec avec de la rouille
Je vais donner une richesse chromatique avec différents tons de rouille pour rendre les chenilles de ce char intéressantes.
On part sur un premier ton de rouille un peu plus clair et orangé que le Dark Tracks.
C’est bien évidemment la teinte : Rust Tracks, toujours chez AMMO.
Etape 3 (suite) – Un pinceau spécial brossage à sec
Le brossage est l’occasion d’utiliser une gamme de pinceaux spéciaux de chez Army Painter.
Fourni en 3 tailles différentes, c’est assez pratique grace aux poils ras mais souples.
Attention à bien enlever le surplus de peinture avant de brosser.
Etape 3 (suite) – Brosser l’ensemble de la chenille
On vient brosser toute la chenille sans se préoccuper des patins en caoutchouc. Avec un mouvement aléatoire, en appuyant plus par endroit et moins sur certaines zones.
En fait, le travail de rouille va se faire petit à petit avec différentes teintes. Plus il y aura de teintes, meilleur sera l’effet. Mais attention à l’échelle ! Passé un certain stade d’ajout de teintes, l’oeil ne sera plus capable de voir votre travail.
La magie se révélera lors de mise en peinture des patins en gomme. Vous verez !
Etape 4 – De la rouille plus claire
Etape de fin pour la rouille, on utilise une teinte plus orangée et claire pour brosser les détails en relief afin de donner un peu de volume.
Cela définit aussi des points d’accroches visuels pour rendre le spectacle vivant.
C’est en comptant sur notre fidèle pinceau cette fois ci accompagné du Medium Rust, AMMO toujours.
Etape 4 (suite) – Passage à sec sur les bords de la chenille du char.
Les tranches ne sont pas oubliées, c’est d’ailleurs ces points saillants des chenilles qui seront apparentes lorsque qu’elles auront intégré le chassis du char.
On effleure doucement le pinceau ici et là, en restant aléatoire.
Etape 5 – Peindre les patins en caoutchouc
Ils ont une forme assez distinctives. Je ne suis pas expert en patin de chenilles, mais les chars américains avaient cette particularité d’avoir de la gomme sur les chenilles.
Meilleure adhérence sur route, respect du bitume ? Je suis preneur de toutes infos !
En attendant, voici la couleur du fameux Rubber and Tires.
Etape 5 et fin . Peindre les pads en caoutchouc sur les chenilles
Ce n’est pas flagrant sur les photos, mais cette étape est celle qui apporte un vrai sentiment de satisfaction lorsqu’elle est terminée.
Les patins sont peints délicatement au pinceau sans toucher les chenilles.
Un effet gris matt contraste avec la rouille de la chenille. Cela laisse la place pour un futur vieillissement avec de la poussière, toujours sympa à accorder avec ces tons rouilles et gris.